Par : Une vérité qui dérange

C’est quand même étonnant que Berrios soit resté pendant presque 4 ans dans la majorité municipale et qu’il ait été jusqu’à faire campagne pour la réélection de Plagnol aux législatives de juin 2012 et qu’il découvre que toute la mandature a été un échec. Du qui se moque-t-on?
Si on regardons de plus près les critiques que Berrios formule :
1) « Pointant des choix risqués et coupables en matière financière »: Plagnol a été l’un des députés les plus en pointe pendant des années pour dénoncer les emprunts toxiques. Il a même créé un groupe de parlementaires de droite et de gauche pour dénoncer les pratiques de Dexia. Quel intérêt Plagnol aurait-il eu à signer lui-même des emprunts toxiques alors qu’il les avait combattus. Argument n°1 irrecevable.
2) « immobilisme sur les questions d’intercommunalité »: Plagnol a défendu avec force les conséquences du Grand Paris sur Saint Maur. Que propose Berrios? Laisser les communes de gauche imposer une intercommunalité défavorable à Saint-Maur. Argument n°2 irrecevable.
3) « Développement de l’insécurité autour des gares et établissements scolaires » : Comme l’a indiqué le magazine l’Express, la ville de Saint Maur est l’une des 3 villes où il y a le moins de délinquances en France. C’est donc une contre-vérité flagrante! Argument n°3 irrecevable.
4) « Manque d’écoute des associations et services municipaux »: Sur quoi se fonde Berrios pour faire de telles affirmations? A-t-il une enquête à nous fournir en appui de ses dires? Argument n°4 irrecevable.
Je ne sais pas si les Saint-Mauriens réalisent à quel point l’argumentation de Berrios est dénué de tout fondement.
On voit bien qu’il n’a rien à proposer pour amener le débat politique sur le terrain de la calomnie et des contre-vérités.